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Courrier départ (1940-1944) ; correspondance concernant les marins disparus en mer (1966-1967)." Dates. 1940-1967 Détail du contenu; Ouvrir/Fermer SHDMR_REP_5P_QUARTIER-DE-L-ILE-D-YEU. Quartier de l'Ile d'Yeu. Correspondance. , 1806. Courrier départ. Courrier arrivée. Ordres et circulaires. Cahiers de décisions
Re disparus en mer : Jean-Pierre RizouliÚres + 1807. 29 avril 2009, 15:42. On ne sait rien de sa disparition. C'était un marin d'envergure, originaire de la presqu' ile de Gruissan-Aude- On sait ni le lieu de sa disparition, ni son dernier domicile. Ces enfants ont reçu la médaille : "Pupille de la Marine" .
En1946 un comité a été formé afin d'ériger un monument, destiné à perpétuer le souvenir des marins disparus en mer et morts au loin de la commune de REZE, dont dépendent les agglomérations de TRENTEMOULT, NORKIOUSE, la HAUTE-ILE et la BASSE-ILE, peuplées de quelques centaines d'habitants et qui, au cours des derniÚres années ont fourni tant. de
266Marins-de-La-Chapelle-des-marais-et-voisins-dĂ©cĂ©dĂ©s-ou-disparus-en-mer (1700-1944) (Disparus Ă©galement de la mĂ©moire collective ; pas de monument en leur souvenir dans la commune) Pour le XVIII Ăšme siĂšcle, dates et chiffres provenant de documents dâ archives, parfois dĂ©gradĂ©s et erronĂ©s (inexactitudes possibles)
InfoVannes FĂȘtes dArvor Ă Vannes BĂ©nĂ©diction de la mer et hommage aux marins disparus - Vannes. Vannes Lorient Ploermel Pontivy Brest Autres villes . S'inscrire Se connecter Mon compte Maville. Mon compte Mon espace PRO; DĂ©connexion par . Info. Accueil Info Info en continu Info Vannes Info Morbihan Info Bretagne En France et dans le
Lieux De Rencontre Aix En Provence. CĂ©rĂ©monie du Souvenir des Marins Disparus et PĂ©ris en Mer CĂ©rĂ©monie organisĂ©e par lâAmicale des Anciens Marins et Marins Anciens Combattants du Canton de DINARD, en collaboration avec la Ville de Dinard, programmĂ©e ce dimanche 29 aoĂ»t 2021 dans le jardin de Port-Riou. DĂ©roulĂ© de la cĂ©rĂ©monie 9 h 15 Saint Enogat Porte drapeaux 9 h 30 Messe Ă St Enogat 10 h 30 dĂ©filĂ© vers les jardins de Port-Riou 11 h 30 Vins dâhonneur offert par la ville de Dinard sous chapiteau installĂ© dans le jardin du Port-Riou Hisser des couleurs, Allocutions, DĂ©pĂŽt des gerbes, Sonnerie aux Morts, Minute de silence, Diffusion Hymne national, Salut aux porte-Drapeaux, En raison de lâĂ©pidĂ©mie de COVID-19 et conformĂ©ment aux instructions gouvernementales, cette cĂ©rĂ©monie se tiendra dans le strict respect des mesures de distanciation physique et du port du masque obligatoire.
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Lâexpression pĂ©ri en mer, utilisĂ©e dans le milieu maritime, Ă©voque une noyade, une disparition. Ă moins dâun tĂ©moin, le tragique accident de mer nâĂ©tait connu de la famille que lorsque le bateau Ă voiles nâarrivait pas au port dâattache aprĂšs trois semaines de pĂȘche. Ă chaque coup de vent important, lâinquiĂ©tude des femmes de devenir veuve trĂšs jeunes Ă©tait grande. Les enfants de marins, orphelins, rĂ©pondaient Ă chaque questionnement de leurs copains oĂč est ton pĂšre ? Il est en mer, rĂ©pondaient-ils sans prĂ©ciser sâil Ă©tait dessus ou en dessous de la mer. Ă TrĂ©gunc, au siĂšcle dernier, de nombreux marins ont pĂ©ri en mer dans diverses circonstances, mais trĂšs souvent lors de tempĂȘte. Depuis les annĂ©es 1950, les bateaux ont remisĂ© leurs voiles pour une motorisation suffisante pour vaincre les vagues. Une nouvelle conception des carĂšnes a permis une meilleure stabilitĂ©, particuliĂšrement en cas de mauvais temps. La sĂ©curitĂ© Ă bord des bateaux de pĂȘche a Ă©tĂ© nettement amĂ©liorĂ©e au niveau du poste de travail, notamment par la rĂ©alisation de ponts couverts, protĂ©geant ainsi les marins des paquets de mer lors de leur travail sur le pont. Une prĂ©vision mĂ©tĂ©o plus certaine et un matĂ©riel de communication radio plus performant amĂ©liorent lâinformation. Radio-Conquet, depuis 1950 jusquâen 2000, informait briĂšvement, mais avec soulagement, les familles de la prĂ©sence du bateau lors des incontournables vacations de midi et de la soirĂ©e. De nos jours, les accidents de mer se rĂ©duisent peu Ă peu, grĂące Ă une meilleure prĂ©vention. Les veuves ne sont plus habillĂ©es de noir, la coiffe de deuil et celle de demi-deuil ont disparu, les enfants orphelins nâont plus de brassard noir au bras. Les deux guerres mondiales La PremiĂšre Guerre mondiale a Ă©tĂ© tragique pour de nombreux marins de TrĂ©gunc. Plus de 80 inscrits maritimes de la commune ont succombĂ©. 51 dâentre eux prĂȘtĂ©s Ă lâArmĂ©e de Terre seront tuĂ©s au front et 29 autres marins mobilisĂ©s pĂ©riront sur les bateaux. Au recensement de 1911, la population de TrĂ©gunc est de 4945 personnes 2501 femmes et 2444 hommes dont 571 marins, soit 22 % de la population active masculine. Les 2302 enfants reprĂ©sentent 47 % de la population. Durant le conflit 1939-45, 18 marins de TrĂ©gunc ont pĂ©ri lors des combats en mer. Lors du torpillage de la Marine française Ă Mers-el-KĂ©bir, 1300 marins sont morts ou disparus dont trois de TrĂ©gunc Pierre Montfort, Jean Morvan et Joseph FlatrĂšs articles du Ma Bro de juin 2013. Quand le paquebot MeknĂšs a Ă©tĂ© torpillĂ© au large de Plymouth en juillet 1940, 420 marins sont morts ou ont disparu, dont deux de TrĂ©gunc, Louis Quentel et Yves Guinvarcâh Articles du Ma Bro de dĂ©cembre 2013. La tempĂȘte de 1930 Fin septembre, le thon quitte nos cĂŽtes, les thoniers dĂ©sarment, câest donc la derniĂšre marĂ©e de la pĂȘche au thon pour les dundees. Ă la marĂ©e dâĂ©quinoxe des 19 et 20 septembre 1930, un ouragan se dĂ©chaĂźne sur les cĂŽtes bretonnes, 27 thoniers sombrent, 207 marins disparaissent laissant 127 veuves et 184 orphelins. Le quartier maritime de Concarneau perd 46 marins. Trois dundees rentrent au port avec chacun un marin de TrĂ©gunc disparu - GrĂ©sillon Joseph Furic, 28 ans, matelot, nĂ© Ă NĂ©vez et habitant Ă TrĂ©gunc - Gas de TrĂ©gunc François Bourhis, 27 ans, matelot - Yvonnic Corentin GlĂ©marec, 26 ans, matelot Huit autres dundees rentrent avec le pavillon en berne, signifiant un dĂ©cĂšs Ă bord ou un disparu Marguerite, Aide-toi, Yvonnic, Rose des vents, Sable dâor, Lucie-Marie, Philanthrope, Touareg. Certains dundees ne reviendront pas Tante-Titine, Bocceno, RenĂ©-Raymond, Pellocâh-Atao. Histoire dâune ville Concarneau, Le MaĂźtre, page 164 MĂ©moire de TrĂ©guncois, Robert Sellin, page 112. Ouest-Ăclair du 24 septembre 1930 Victorine Guiffant, femme de marin, en 1933 Victorine se marie en 1932, elle a 21 ans. LâannĂ©e suivante, elle met au monde sa fille Simone. Le 3 mai 1933, son mari Pierre Cutullic, 23 ans, son pĂšre Yves Guiffant, 54 ans, et son frĂšre Ferdinand Guiffant, 23 ans, pĂ©rissent en mer aux GlĂ©nan. Le Souffleur immatriculĂ© CC 1972 a sombrĂ© corps et biens. Victorine a relatĂ© sa vie de femme de marin dans l'ouvrage du mĂȘme nom Ă©crit par Guillaume Moingeon et Ă la radio, sur France Culture, le 20 octobre 2005. Elle dĂ©cĂšde en 2010 Ă 99 ans. La tempĂȘte de 1946 Le dimanche 18 aoĂ»t 1946, câest la fĂȘte des Filets Bleus Ă Concarneau ; il fait trĂšs beau, des touristes assistent par milliers Ă cette fĂȘte, créée en 1905, pĂ©riode Ă laquelle la sardine a dĂ©sertĂ© nos cĂŽtes. Le lendemain, lundi 19, les dundees Ă voiles Savorgnan de Brazza et Vire-au-Vent quittent le port de Concarneau pour une marĂ©e de pĂȘche au thon. Les thoniers RenĂ©-Joseph et Sainte-Clothilde dâĂtel rejoignent Ă©galement les lieux de pĂȘche. Il nây a pas de signe annonciateur de tempĂȘte en cette fin aoĂ»t 1946. Et pourtant, elle se manifeste le lendemain, Ă 400 milles au large de Penmarcâh. Lâentourage peut imaginer les circonstances dâun naufrage dramatique aprĂšs avoir mis Ă la cape, rĂ©duit la voilure, tenir bon encore une heure, un jour⊠en espĂ©rant une accalmie. HĂ©las, une dĂ©ferlante sâabat sur le pont en bois du dundee, des tonnes dâeau, un grand fracas, des craquements dĂ©chirants et le bateau sâenfonce dans cette mer hostile. Dans ces situations dramatiques, en une fraction de seconde, le naufragĂ© pense au sourire dâun fils dâun an, au regard dâune fille de dix ans qui se rĂ©veille en sursaut et demande Papa tu es oĂč ? au dernier baiser dâune Ă©pouse en quittant le quai, au souvenir dâune Ă©treinte, de la famille, des amis⊠Sans tĂ©moin, brutalement, le bateau devient cercueil dans cette nuit apocalyptique MT. Les quatre bateaux avec 31 marins Ă bord seront considĂ©rĂ©s perdus corps et biens. Il faudra patienter plus dâun mois, attendre le 26 septembre, pour que les affaires maritimes annoncent la disparition officielle de ces thoniers. Les Ă©quipages des deux dundees de TrĂ©gunc ne rentreront plus Ă Concarneau dont, pour le Savorgnan de Brazza, Yvon Tanguy, 37 ans, Joseph GlĂ©marec, 32 ans, Alexandre Furic 16 ans, tous les trois de Lambell, et ArsĂšne Signour, 26 ans, de Pendruc ; pour le Vire-au-Vent Jean-Marie Dizet, 32 ans, natif de TrĂ©gunc et habitant Croissant-Saint-AndrĂ©. AprĂšs de vaines recherches, deux messieurs viennent frapper Ă la porte du domicile du marin disparu le maire de la commune et lâadministrateur des affaires maritimes du quartier de Concarneau. Une femme en sanglots, dĂ©jĂ habillĂ©e de noir, la tenue des veuves, accompagnĂ©e de ses deux enfants en pleurs, agrippĂ©s Ă sa jupe, leur ouvre la porte pour entendre la terrible nouvelle⊠Câest lâAnkou, ce squelette Ă la faux qui passe avec son cortĂšge de malheurs MT. En effet, lâenquĂȘteur doit, en lâabsence de tĂ©moins visuels, de traces ou de preuves, interroger tous les ports de la zone de pĂȘche, afin de vĂ©rifier que les personnes ne s'y trouvent pas, que le bateau a bien disparu. Ensuite, il faudra attendre encore plus dâun an de procĂ©dures administratives pour Ă©tablir un certificat de non-prĂ©sentation au domicile et judiciaires, pour obtenir un jugement dĂ©claratif de dĂ©cĂšs. En 1945, Julien Ballery, armateur Ă Concarneau, crĂ©e la caisse dâentraide aux familles de pĂ©ris en mer. Le dundee Ă voiles Savorgnan de Brazza Ă Concarneau en 1946 Naufrage du Vro-Goz le 6 aoĂ»t 1948 En ce dĂ©but dâaoĂ»t 1948, une violente tempĂȘte se dĂ©clenche en mer, le thonier Vro-Goz, pris dans un dĂ©ferlement de vagues, fait naufrage avec ses huit hommes dâĂ©quipage dont sept de TrĂ©gunc Ernest Furic, 23 ans, de Saint-Philibert, FĂ©lix Guillou, 23 ans, Henri Morvan, 37 ans, et Pierre Rioual, 48 ans, de TrĂ©vignon, Yvon Tanguy, 38 ans, et Jean-Marie Martin, 46 ans, de Curiou, Louis Loussouarn, 43 ans, de Kerlin. Les pĂ©ris en mer du Vro-Goz laissent six veuves et quatorze orphelins Roger Tanguy Chapelle de Saint-Philibert, Roger Tanguy, page 23. La tempĂȘte de 1954 Le mercredi 26 novembre 1954, le vent de suroĂźt se dĂ©chaĂźne. En fin dâaprĂšs-midi, il se renforce Ă 130 km/h et la mer se forme avec des creux de douze mĂštres. Sur le port de TrĂ©vignon, il y a de lâĂ©cume blanche, comme de la neige, alors en pleine mer⊠Il est trop tard pour rejoindre le port de Concarneau, il faut mettre le bateau Ă la cape, câest-Ă -dire hisser la petite voile arriĂšre â le tape-cul â et amarrer la barre pour que le bateau navigue de trois-quarts face Ă la lame. Tous les soirs, dans sa maison neuve Ă Curiou, Yvonne Breton, rĂ©cemment mariĂ©e avec RenĂ© Guillou, Ă©coute la vacation de Radio-Conquet de 17 h 15 afin dâavoir des nouvelles du bateau et de son mari. DĂ©sormais, elle nâentendra plus ce message Allo⊠Ici le Tourville CC3261, patron Ambroise Signour, nous sommes au nord de la Grande Sole. La mer est belle. Tout va bien. RenĂ© Guillou de la Pointe embrasse bien sa femme Paris-Match de dĂ©cembre 1954. Cinq bateaux de Concarneau ne rentrent pas au port, 46 marins sont considĂ©rĂ©s comme perdus. Ils laissent 35 veuves et 63 orphelins de TrĂ©gunc, NĂ©vez, MoĂ«lan-sur-Mer, Riec-sur-BĂ©lon et Concarneau le Tourville sombre corps et biens avec ses 10 hommes dâĂ©quipage, dont Ambroise Signour, patron de 23 ans et ArsĂšne Signour, 36 ans, son frĂšre, tous deux de la Pointe de TrĂ©vignon, RenĂ© Guillou, 24 ans Ă©poux dâYvonne Breton et son frĂšre Yves Guillou, 22 ans de Curiou, Roger Le Bail, 30 ans, de TrĂ©gunc ; Perle dâArvor, 9 hommes dâĂ©quipage dont le mousse Yves Gourlaouen, 17 ans, de TrĂ©gunc ; Alain-Yvon, Ă©galement 9 hommes dâĂ©quipage dont Firmin Portal, 34 ans, Bernard Furic, 50 ans, Pierre Sellin, 47 ans et Roger Rannou, 31 ans, de TrĂ©gunc ; Berceau de MoĂŻse, 9 hommes dâĂ©quipage dont Yves Guirriec, 29 ans, de TrĂ©gunc ; Pierre-Nelly, 9 hommes dâĂ©quipage dont Yves Le Bris, 26 ans, natif de TrĂ©gunc. Ce 26 novembre encore, le Tendre Berceuse de Douarnenez perd aussi 13 hommes dâĂ©quipage. Autres naufrages marquants âą 1889 7 personnes dâune famille de Pendruc et de Pouldohan pĂ©rissent au large de la Pointe de la Jument en revenant de la pĂȘche au goĂ©mon Ă lâĂźle des Moutons. Ma Bro de juin 2017. âą 1900 La chaloupe Sainte-Marie sombre Ă 10 milles des GlĂ©nan suite Ă un abordage, 7 marins disparus dont 3 natifs de TrĂ©gunc Jean-Marie et Yves Furic et Jean-Marie Nancillon. âą 1912 le dundee Remember disparaĂźt dans le Golfe de Gascogne avec 5 hommes dâĂ©quipage dont Jean-Marie Richard et Yves JaffrĂ©zic de TrĂ©gunc. âą 1941 le dundee Gaby-Mary, lors dâune tempĂȘte de novembre, 8 disparus dont 4 de TrĂ©gunc Marc Quentel, Pierre Breton, Jean-Marie Dizet et Henri Nerriec. âą 1942 le dundee Ăle Verte, 13 disparus de NĂ©vez dont Yvon Ollivier natif de TrĂ©gunc. âą 1949 le thonier Pierre-Marcel, 7 disparus dont Jean-Marie Sellin et Louis Terrec de TrĂ©gunc. âą 1951 en fĂ©vrier, le chalutier Flots-Bleus, 9 marins pĂ©rissent, dont AndrĂ© Briant et Alphonse Costiou de TrĂ©gunc. Ensuite le chalutier Moliva, 8 disparus dont 4 de TrĂ©gunc Yves Gourvellec, Yves Guivarcâh, Francis Philippon et Alexandre Tanguy. âą 1953 en septembre, le chalutier Soa-Breiz sombre corps et biens en Irlande, 9 marins disparus, dont 4 de TrĂ©gunc LĂ©on Pocher, Ămile HerlĂ©dan, Pierre Guillou et ArsĂšne Le Guern. Le mĂȘme jour, le chalutier Vers-lâHorizon coule avec 8 marins de NĂ©vez. âą 1957 en fĂ©vrier, le chalutier Ti-Mor de Lorient, 8 pĂ©ris en mer dont le second Ă bord Ollivier Henri de TrĂ©gunc. âą 1961 en fĂ©vrier, lâAlmajo, en mer dâIrlande, 10 disparus dont 4 de TrĂ©gunc, Jean-Marie Briant, Joseph PĂ©ron, Ferdinand Le Gall et Robert Sellin. âą 1962 grosses tempĂȘtes de janvier et dâavril, Le Moros sombre avec 10 marins et Le Matelot avec 15 marins dont Joseph Tocquet de TrĂ©gunc. âą 1963 en janvier, Le Vachic, en mer dâIrlande, 10 disparus dont 7 de TrĂ©gunc Jean Bonder, Roger Guillou, Jean-Paul Furic, Daniel Colin, Jean-Paul Sellin, Pierre Le Naour et Roger Gourronc. âą 1965 le chalutier Adamastor, fait naufrage avec 9 marins de MoĂ«lan-sur-Mer. âą 1970 en janvier, le chalutier An-Dorchic avec 3 marins de TrĂ©gunc, Georges Ollivier, AndrĂ© Sellin, et Yves DĂ©rĂ©at. âą 1972 au large du Gabon, le thonier Jacques-Christian coule sous une tornade, avec 7 marins dont Robert TrĂ©guier, Yves Guyader et Guy Heurt de TrĂ©gunc. âą 1979 le chalutier Atria, 6 marins pĂ©rissent dont Pierre-Yves Le Gac, Simon Martin et Albert Dubessy. âą 1983 le chalutier CitĂ© dâAleth, fait naufrage en janvier avec 10 membres dâĂ©quipage, tous disparus, dont le bosco Paul Cariou de TrĂ©gunc. En septembre de la mĂȘme annĂ©e, le thonier Reine-des-Berceaux perd ses 6 marins. âą 1987 le chalutier Gaylord, 5 marins disparus dont Jacques FlatrĂšs de TrĂ©gunc, La Jonque coule avec son Ă©quipage. âą 2004, le Bugaled-Breizh, coule dans des conditions mystĂ©rieuses. Les accidents de mer Les marins ne pĂ©rissent pas toujours suite au naufrage du bateau Ă cause des tempĂȘtes. Plusieurs pertes de bateaux sont parfois dues Ă des causes inexpliquĂ©es Ă ce jour, les deux naufrages les plus connus sont La Jonque de Concarneau en mai 1987 et celui du Bugaled-Breizh au Cap Lizard en janvier 2004. Pour ces deux bateaux, le naufrage ne sâexplique pas par des raisons mĂ©tĂ©o, le temps Ă©tait relativement calme. Le chavirage des bateaux par une force extĂ©rieure a Ă©tĂ© aussi Ă©voquĂ©, des spĂ©cialistes ont parlĂ© de sous-marins, accrochĂ©s aux cĂąbles du chalut et entraĂźnant le bateau par le fond. En chalutage, un bateau est vulnĂ©rable, un important dĂ©sĂ©quilibre et un cĂąble qui se rompt par exemple, peuvent provoquer le renversement du chalutier. Les patrons-pĂȘcheurs sont trĂšs sensibilisĂ©s aux croches de leur chalut sur les fonds marins et prĂȘtent une attention particuliĂšre lors des manĆuvres. Le 23 octobre 1980, lâĂ©pouse dâAndrĂ© Le Guern de TrĂ©gunc, patron sur le Freddy-Luc, est sans nouvelle de son mari et du bateau Ă la vacation du soir de Conquet-radio. Le chalutier est gĂ©rĂ© en armement artisanal, câest donc Ă la femme du patron de dĂ©clencher les recherches auprĂšs du CROSS Corsen et de faire les dĂ©marches nĂ©cessaires auprĂšs des affaires maritimes. Le bateau est perdu corps et biens sur son lieu de pĂȘche, sans doute lors dâune croche. Une association de familles de marins est constituĂ©e aprĂšs ce drame, afin de soutenir dans les Ă©preuves morales et administratives les veuves et leurs familles marquĂ©es par la disparition dâun ĂȘtre cher tĂ©moignage de Julienne Le Guern. Les fortunes de mer Des marins ont Ă©chappĂ© au pire, notamment pendant la tempĂȘte du 28 dĂ©cembre 1947 sur la Pointe de TrĂ©vignon. Ămile Salomon de Stang Dour, patron du dundee Martyr du Devoir, a essuyĂ© un gros coup de tabac ; il rentre au port avec le tape-cul, le mĂąt, les tangons abattus et la lisse arrachĂ©e rĂ©cit dâYves Dizet de Pendruc. En 1959, une voie dâeau se dĂ©clare Ă bord du Cabellou. Suffoquant Ă cause des Ă©manations de vapeurs dâhuile, le mĂ©canicien, Germain Goalec de Pendruc, continue nĂ©anmoins Ă Ă©coper pour Ă©viter que le moteur ne soit noyĂ©. Le 12 mai 1960, le Cabellou finira ses jours dans lâAnse de Saint-Jean Ă Concarneau pour devenir la boĂźte de nuit de Louis Le MouĂ«llic, dit Loulou-la-Bigorne. Durant lâhiver 1956, aprĂšs la campagne de thon, Henri Pleuven de Pendruc a 14 ans lorsquâil embarque comme mousse sur L âAppel de la mer, un vieux chalutier des annĂ©es 1930 qui prend lâeau de toutes parts et risque Ă tout moment de couler. Il faut pomper lâeau et Ă©coper au seau durant le retour au port de Concarneau. Les rescapĂ©s Les marins travaillant sur le pont peuvent ĂȘtre emportĂ©s par un paquet de mer. Il y a aussi quelques accidents liĂ©s au travail au chalut Ă lâarriĂšre du bateau. GĂ©rard Le Bail, 24 ans, de Lambell, a racontĂ© plusieurs fois le naufrage en mer dâIrlande du chalutier Saphir de Concarneau le 23 novembre 1963, avec 9 hommes Ă bord. JĂ©rĂŽme Daoudal, le pĂšre du mousse, reste coincĂ© dans la passerelle, ne pouvant ni se dĂ©gager par lui-mĂȘme ni ĂȘtre dĂ©gagĂ©, coule avec le bateau, sous les yeux de son fils. Les autres marins ont pu mettre les embarcations de survie Ă lâeau, dans une mer dĂ©chaĂźnĂ©e ; ballottĂ©s par les vagues, transis de froid, ils seront sauvĂ©s in extremis par le chalutier Virginie-Herriot de Concarneau. Jean Autret de Tachenn-Pontic, patron du chalutier Penfret, et son Ă©quipage ont eu trĂšs peur, le 1er dĂ©cembre 1957, au large de lâIrlande, de ne plus revoir leur famille de TrĂ©gunc. Heureusement, il y avait dans les parages le chalutier Marie-Anne puis un patrouilleur de la Marine nationale et un avion Lancaster de la base de Lann-BihouĂ© qui a survolĂ© la zone. La survie de lâĂ©quipage nâa tenu quâĂ la prĂ©sence de ces sauveteurs aprĂšs une terrible nuit de dĂ©rive du bateau en perdition dans la tempĂȘte. Lors de la tempĂȘte de mi-dĂ©cembre 1951, les affaires maritimes de Concarneau sont sans nouvelles de deux chalutiers le Vers-le-Devoir de Gaston Dervout et le Marie-JosĂ© d'Yvon Bourhis, tous deux de TrĂ©gunc. Les Ă©pouses sont trĂšs inquiĂštes, la femme dâYvon sâest dĂ©jĂ habillĂ©e en noir, pas de nouvelles par Radio-Conquet, pas de tĂ©moins, les recherches se poursuivent pendant quinze jours. Le dicton est pour une fois vĂ©rifiĂ© pas de nouvelles, bonnes nouvelles ; les Ă©quipages rentrent meurtris mais sauvĂ©s par un autre bateau. Le Marie-JosĂ© a fait un tour complet, moteur endommagĂ© et radio en panne, ce qui explique le silence tĂ©moignages de Madeleine HĂ©lias et Gabrielle Jamin. Le Marie-JosĂ© vers 1950 Les films sur les marins de Concarneau Plusieurs films ont relatĂ© la dure vie de marins. Les plus connus ont Ă©tĂ© tournĂ©s dans la rĂ©gion âą 1955 Si tous les gars du monde de Christian Jaque, tournĂ© Ă bord du LutĂšce de Concarneau, relate la solidaritĂ© des marins Ă travers le monde. âą 1958 PĂȘcheurs dâIslande de Pierre Schoendoerffer, Ă bord du chalutier Kerantez de Lorient, tournĂ© Ă Concarneau et sa rĂ©gion, il relate la vie romancĂ©e dâun marin incarnĂ© par lâacteur Jean-Claude Pascal. âą 1970 le feuilleton de tĂ©lĂ©vision Les cousins de la Constance de Paul Guimard, rĂ©alisĂ© par Robert Mazoyer, en hommage aux 9 disparus en mer dâIrlande du Mary-Brigitte en fĂ©vrier 1959, dont le jeune mousse de 16 ans, Ernest Gourlaouen, de TrĂ©vignon tĂ©moignage dâĂdith GuinguĂ©no dans le Ma Bro de juin 2016. Pendant la pĂ©riode allant de 1900 Ă 1982, 552 marins du quartier maritime de Concarneau de MoĂ«lan-sur-Mer Ă Fouesnant sont recensĂ©s morts ou disparus en mer ; plus de 50 % de ceux-ci sont de TrĂ©gunc. Les marins de TrĂ©gunc subissent de lourdes pertes puisque 294 dâentre eux pĂ©rissent en mer sur une pĂ©riode de 105 ans de 1882 Ă 1987. La moyenne dâĂąge de ces marins dĂ©cĂ©dĂ©s est de 32 ans. Les pĂ©riodes les plus dramatiques sont celles de 1930 Ă 1964. De 1930 Ă 1946, de nombreux dundees Ă voiles ont coulĂ©, submergĂ©s par lâarriĂšre, en faisant plusieurs victimes, mais les chalutiers motorisĂ©s des annĂ©es 1950 Ă 1987 ont Ă©galement eu de gros problĂšmes Ă cause des tempĂȘtes De 1901 Ă 1913, câest une pĂ©riode creuse pour la pĂȘche, due Ă la crise de la sardine, il y a eu trĂšs peu de naufrages. Les graphiques ci-dessus, montrent le nombre de naufrages en fonction des mois et des annĂ©es. Les 295 marins de TrĂ©gunc pĂ©ris en mer fichier pdf Maurice Tanguy Sources - Le registre des dĂ©cĂšs de la mairie de TrĂ©gunc, et des Affaires maritimes de Concarneau. - Les archives dĂ©partementales de Quimper, nationales de Pierrefitte-sur-Seine, de lâEnim de Paimpol. - Le Service historique de la dĂ©fense de Lorient et de Vincennes - Les articles de journaux Le FinistĂšre, lâUnion, Le TĂ©lĂ©gramme, Ouest-France Le 14 juillet 2017, les fleurs Ă la mer, depuis l'Ar Beg, le bateau de sauvetage de la station SNSM de TrĂ©vignon
Livres neufs et d'occasion Sciences & nature - Livre Ancien, rare ou d'occasion 0 avisDonner votre avisISBN neantAuteurs ComitĂ© pour le monument Ăditeur SociĂ©tĂ© Nouvelle d'imprimerieDate de parution NCPagination 15 pages non paginĂ©esFormat x 22 cm 18,00 âŹEUR A la mĂ©moire des marins de RezĂ© disparus en mer et morts au loin plaquette brochĂ©e non paginĂ©e " par le comitĂ© formĂ© afin d'Ă©riger un monument destinĂ© Ă perpĂ©tuer le souvenir des marins disparus en mer et morts au loin de la commune de RezĂ©, dont dĂ©pendent les communes de Trentemoult...... " des rousseurs 15 pages dont la moitiĂ© constituent la liste des morts une page dĂ©tachĂ©e Cliquez, copiez, puis collez directement le code sur votre blog, site web ou forum. Lien sur un blog / site web Lien sur un forum
CaractĂšre Mikkel est persĂ©vĂ©rant. Il ne lĂąche jamais l'affaire. Courageux, il ira toujours au devant des obstacles sans jamais se plaindre. Lorsqu'il Ă©choua son test pour devenir nageur de combat, il retenta ce dernier aprĂšs une rééducation de son poignet et un entrainement intensif qu'il s'imposa lui-mĂȘme. Autonome, il est dĂ©brouillard et se sent trĂšs Ă l'aise en pleine nature. Il ne stressera jamais d'y manquer du rĂ©seau ou d'y constater une coupure de communication. Mikkel montre beaucoup de sang-froid dans de multiples situations, autant dans sa vie personnelle que dans sa carriĂšre militaire. Il est fiable pour sa capacitĂ© de concentration, pour tenir une arme sans bouger, ou encore, dĂ©samorcer ou saboter un bĂątiment avec des technologies basiques ou qu'on saura lui faire connaĂźtre. RĂ©servĂ©, toujours calme et disciplinĂ©, suivant les ordres sans discuter et avec les codes basiques de l'armĂ©e, il est une force tranquille qu'il ne faut cependant pas trop chercher. Loin d'ĂȘtre rĂ©putĂ© pour sa diplomatie, il est assez abrupt et manque parfois de tact dans ses rĂ©ponses. Il peut se montrer un peu brusque et sauvage. Il rĂ©pondra aux ordres avec pragmatisme et avec un vocabulaire peu riche et peu variĂ©. Taciturne, Mikkel parle peu. Certains de ses proches, pour le taquiner, disent qu'ils ne se souvenaient plus du ton de sa voix lorsqu'il reprend enfin la parole dans les conversations. Sans ordres Ă exĂ©cuter, il observe avant d'agir, et quand on lui donne congĂ©, il en profite pour se ressourcer dans de l'entrainement sportif, du repos ou des activitĂ©s de dĂ©tente, seul ou en convivialitĂ©. Solitaire, il a besoin de temps morts loin de ses confrĂšres pour se ressourcer, mĂȘme s'il ne rechigne pas non plus pour une bonne partie de babyfoot ! Peu pĂ©dagogue et cherchant Ă parler peu et Ă rester direct, il ne prend pas toujours le temps d'expliquer les choses. Il lui arrive mĂȘme de recourir Ă un dessin pour se faire comprendre si nĂ©cessaire. Il est d'ailleurs plutĂŽt bon dessinateur avec un style industriel et mĂ©canique. Il prend bien le temps d'expliquer certaines choses qui lui paraissent essentielles comme les rĂšgles de sĂ©curitĂ© lorsqu'on le sollicite pour de la formation Ă la plongĂ©e. Excellent plongeur, il a la rigueur et le self-control nĂ©cessaires pour cette pratique extrĂȘme. Il est en somme trĂšs rare de voir Mikkel stressĂ© et quasiment impossible de le voir bavard ou en colĂšre. Il a une bonne capacitĂ© d'Ă©coute et en use sans modĂ©ration. Aussi, il est trĂšs difficile de savoir ce qu'il pense au fond et il manque cruellement d'influence et de leadership. Il est plutĂŽt dans l'action que la parole et ne reprendra parole que si la chose lui parait essentielle. Langues Anglais, NorvĂ©gien, Espagnol, Portugais Phobies Carpophobie Peur des fruits. Enfant, trĂšs jeune, Hansen est tombĂ© sur une pomme avec un ver. Cette trouvaille dĂ©sagrĂ©able a marquĂ© le garçon et elle continue Ă le marquer mĂȘme si aujourd'hui il est devenu un grand gaillard. Il se mĂ©fie de tous les fruits, parce que ces derniers pourrissent et il lui parait difficile de dĂ©terminer la date de pĂ©remption, parce qu'ils peuvent ĂȘtre mal nettoyĂ©s, empoissonnĂ©s, ou encore, parce qu'ils peuvent regorger d'insectes, etc. Il ne consomme uniquement les fruits que sous forme de jus de fruits. Objet choisi Le doudou d'enfance de sa petite sĆur peluche d'Ă©cureuil Personnel MilitaireCompĂ©tences de bases CompĂ©tences Secondaires Corps Ă corps 3 +1Maniement d'armes Ă feu 4 +1RĂ©sistance Ă la douleur 3 Pilotage 0 Technologies 1 Soins 1 Esprit dâĂ©quipe 4 +1 Influence/leadership 0 Sang froid 8 RapiditĂ© dâesprit 2 Tir avec arme primaire 2 Maniement dâarme blanche/primaire 2 +2 Explosif 3 Infiltration 5 StratĂ©gie / Tactique 0 CapacitĂ© d'explication 1 Survie dans la nature 1 DĂ©tails Mikkel a beaucoup de sang-froid en toutes circonstances personne n'a jamais vu ce grand gaillard s'emporter. C'est comme s'il Ă©tait incapable d'ĂȘtre en colĂšre, inquiet ou stressĂ©. MĂȘme Ă des mĂštres de profondeur, il est toujours dans un self-control des plus bluffant pour tous ceux qui l'ont accompagnĂ© dans les fonds marins. Par son entraĂźnement de nageur de combat, il maĂźtrise le maniement des armes Ă feu et notamment les pistolets mitrailleurs et Ă©lectriques. Il a pu par ailleurs utiliser de maniĂšre quasi systĂ©matique le silencieux. Pour autant, comme il a Ă©tĂ© affectĂ© dans des Ă©quipes d'assaut, on ne lui a jamais vraiment appris Ă tirer Ă longue distance. Il n'est donc pas particuliĂšrement bon au tir de prĂ©cision. Il s'agissait bien souvent de tirs de saturation ou de neutralisation. Il maĂźtrise bien les opĂ©rations en infiltration et en sabotage d'un bĂątiment. Il a Ă©tĂ© Ă©galement rĂ©quisitionnĂ© pour des opĂ©rations de sauvetage dans des cas de prises d'otages par des pirates en mer. Il connait les bases au corps Ă corps, celles de l'armĂ©e, mais il est un peu rouillĂ©, car il a peu eu l'occasion de pratiquer. De mĂȘme, Ă l'arme blanche, il ne sait guĂšre que manipuler le couteau de plongĂ©e. Mikkel a su montrer sa rĂ©sistance Ă la douleur Ă maintes reprises lorsqu'il se blessa gravement au poignet lors de son premier test pour devenir nageur de combat, beaucoup ont Ă©tĂ© surpris qu'il n'exprime pratiquement pas sa douleur et qu'il ait pu mĂȘme finir l'exercice de minage. Il a aussi su plonger dans des conditions peu confortables, voire extrĂȘmes, en AmĂ©rique Latine, quitte Ă mettre Ă l'Ă©preuve son corps. Mikkel connait les explosifs et notamment les mines qu'il a appris Ă manipuler pour en poser autant que pour en dĂ©samorcer. Il sait par ailleurs manipuler le matĂ©riel de plongĂ©e et les diffĂ©rentes technologies sous marines Ă un niveau basique. Il connait la base pour prodiguer des soins de premiers secours le temps d'appeler un mĂ©decin et en particulier dans le cadre de l'exercice de la plongĂ©e. DisciplinĂ©, Mikkel suit les ordres et compte bien ne jamais en donner. Selon lui, il n'est pas lĂ pour rĂ©flĂ©chir, il est lĂ pour exĂ©cuter les ordres. Pour lui, il n'a pas besoin de penser la stratĂ©gie Ă©tant donnĂ© que son gradĂ© est qualifiĂ© pour cela. Aussi, il n'a aucun leadership et de points de vue sur les stratĂ©gies Ă adopter. Il se ferme complĂ©tement à ça. La responsabilitĂ© d'un groupe trop important pourrait avoir tendance Ă le dĂ©stabiliser malgrĂ© son sang-froid lĂ©gendaire qu'il saura toutefois reprendre. En revanche, il a une certaine capacitĂ© d'Ă©coute et une rapiditĂ© d'esprit pour exĂ©cuter les ordres et analyser les situations comme des situations de prises d'otages par exemple. Il a un esprit d'Ă©quipe intermĂ©diaire. Il n'a pas Ă©tĂ© affectĂ© dans des Ă©quipes aussi soudĂ©es que des Ă©quipes de commando marine et a mĂȘme Ă©tĂ© sollicitĂ© dans des missions Ă maigres effectifs duo standard de plongĂ©e. Il a pour autant passĂ© Ă©normĂ©ment de temps avec ses Ă©quipiers dans des espaces restreints sur les frĂ©gates et il aime la proximitĂ© avec ses Ă©quipiers. Il n'a jamais eu des exercices de pilotage et n'a jamais pilotĂ© des engins. Peut-ĂȘtre, quelques fois, des zodiacs, en se contentant de tenir la barre du moteur. Il sait toutefois, par ses sports nautiques, garder un cap en mer. Mikkel sait survivre dans la nature. Il a dĂ©jĂ bivouaquĂ© durant son temps libre. Il sait utiliser une boussole et se repĂ©rer. Cependant, ses longues annĂ©es passĂ©es sur des frĂ©gates l'ont sĂ©parĂ© pendant un bon bout de temps de la nature "verte" au dĂ©triment de l'ocĂ©an. Il peut trĂšs bien alors perdre ses repĂšres et avoir mĂȘme le "mal de terre" en dehors de la mer. Il sait trĂšs bien gĂ©rer la faune et la flore des fonds marins. Son cĂŽtĂ© brut et direct ne le rend pas trĂšs bon pĂ©dagogue. Il a une capacitĂ© d'explication assez pauvre, basique pour former des nouveaux Ă la plongĂ©e. Le SGC, sous l'anonymat, fit entrer, dans un bureau Ă bord d'une frĂ©gate, un caporal, le supĂ©rieur direct du soldat 1Ăšre classe Mikkel Hansen. Il Ă©tait question de collecter des informations supplĂ©mentaires sur ce soldat avant de lui proposer ou non de rejoindre Atlantis. La CitĂ© manquait de plongeurs pour explorer le dessous de lâiceberg et il fallait trouver un bon militaire pour assurer et mener Ă bien cette mission. Que pouvez-vous dire sur Mikkel Hansen, Caporal ? » Que dĂ©jĂ , il ne connaissait rien de lui en dehors de lâarmĂ©e. Le soldat, trop discret, qui sĂ©parait sa vie privĂ©e de sa vie militaire, ne racontait jamais rien de personnel sur lui. Le caporal ne savait pas que Mikkel avait eu une enfance et une adolescence assez classiques et sans turbulences. Il savait pour autant que son casier judiciaire Ă©tait vierge comme une page blanche puisquâil connaissait son dossier. Personne ne savait au rĂ©giment que Mikkel Ă©tait lâaĂźnĂ© dâune petite sĆur avec deux ans de diffĂ©rence dâĂąge et que les deux Hansen sâentendaient bien au point de sâĂȘtre Ă©changĂ© leurs doudous dâenfance une fois adultes lorsquâils se sont retrouvĂ©s dans des villes diffĂ©rentes Ă cause de leurs boulots respectifs. Et puis, Mikkel en frĂ©gate, avec des permanences par toujours faciles Ă concorder avec lâemploi du temps de sa sĆur, les occasions de se voir diminuaient, alors, sâĂ©changer les doudous, câĂ©tait comme consolider le lien contre vents et marrĂ©es. Le frĂšre et la sĆur arrivaient toujours Ă sâorganiser des bivouacs en montagne ou des sorties en mer de temps en temps, mais, Ă mesure des annĂ©es, ils se voyaient de moins en moins. Le reste des permanences, quand Mikkel ne les partageait pas avec sa sĆur, il les partageait avec des potes, ou partait au large faire du surf ou du paddle. TrĂšs Ă lâaise dans ces sports, sâil avait eu davantage de temps libre, il aurait pu sans problĂšmes sâintĂ©resser sĂ©rieusement Ă la compĂ©tition. Contrairement Ă d'autres soldats, Hansen nâaccrochait aucune photo prĂšs de son lit, et personne n'avait osĂ© regarder ce qu'il avait sous son lit comme affaires personnelles. Parmi ses Ă©quipiers les plus proches, la rumeur voudrait qu'il transportait toujours avec lui une peluche. Un trĂšs bon Ă©lĂ©ment. Beaucoup de sang-froid. Il a commencĂ© sa carriĂšre militaire aprĂšs son service obligatoire Ă la Marine Royale NorvĂ©gienne. Il a Ă©tĂ© promu fusilier marin et a rejoint une frĂ©gate sur laquelle il est restĂ© cinq ans. DâaprĂšs les dossiers que jâai pu lire et les retours de ses supĂ©rieurs que jâai pu avoir, il avait dĂ©jĂ de trĂšs bons Ă©tats de service Ă lâĂ©poque. Ensuite, il a Ă©tĂ© promu nageur de combat et a rejoint notre corps. Il a Ă©chouĂ© son premier test et nâa rejoint notre corps quâaprĂšs un second test trois ans plus tard.» Pourquoi avait-il Ă©tĂ© ajournĂ© ? » Il sâagissait dâun exercice chronomĂ©trĂ© en mer dâinfiltration et de sabotage dâun bĂątiment. Il sâest blessĂ© gravement au poignet lors de la pose du dernier appareillage sous la coque du bĂątiment. Il sâest d'ailleurs vraisemblablement blessĂ© pour en assurer sa pose car le dispositif Ă©tait tout de mĂȘme posĂ© et opĂ©rationnel. Il nâa pas su maĂźtriser suffisamment le matĂ©riel et a mal estimĂ© les temps de poses des diffĂ©rents dispositifs quâil a trop Ă©courtĂ©s. Il avait encore du temps lorsquâil est remontĂ© Ă la surface. Il a eu une dĂ©chirure sĂ©vĂšre des ligaments du poignet gauche.»AprĂšs cet Ă©chec, Mikkel avait dĂ» subir une opĂ©ration chirurgicale et entamer une rééducation pour son poignet. Il sâĂ©tait accordĂ© un voyage en AmĂ©rique Latine de plusieurs mois avant de retourner sur sa frĂ©gate. IncitĂ© par un ami qui voulait y rester plusieurs mois en totale immersion, et dĂ©sireux de faire comme le point sur lui-mĂȘme, il avait suivi le mouvement et nâavait pas Ă©tĂ© déçu par la destination. CâĂ©tait la premiĂšre fois quâil partait comme ça en dehors de son pays natal ou d'une frĂ©gate sans trop rien planifier Ă l'avance. Il avait appris sur le tas lâespagnol et le portugais. LĂ -bas, il avait pu vivre un tout autre style de vie et sâadapter Ă un tout autre niveau de vie et une tout autre culture. Il en avait gagnĂ© du recul sur les choses. Il y avait une vie beaucoup moins sĂ©curitaire quâen NorvĂšge. Mikkel nâavait pas arrĂȘtĂ© la plongĂ©e lĂ -bas. Il avait mĂȘme appris Ă plonger avec trois fois rien en comparaison avec le matĂ©riel auquel il avait accĂšs en NorvĂšge et sâentraĂźnait par lui-mĂȘme. Il avait aussi Ă©normĂ©ment amĂ©liorĂ© son souffle avec la pratique de la plongĂ©e en apnĂ©e. Son second test a Ă©tĂ© trĂšs concluant. Il a eu les meilleurs rĂ©sultats de la promotion. » Et ses Ă©tats de service sont en effet trĂšs bons⊠reconnaissance, infiltration, sabotage, dĂ©minage, sauvetage, entretien du bĂątiment et travaux sous-marins... » Oui, câest probablement notre meilleur nageur de combat. Câest un excellent plongeur. Il nous arrive de le solliciter pour des former nos nouveaux. » Quelles sont ses ambitions ? » Il nâest pas vraiment carriĂ©riste. Il ne sâest pas montrĂ© dĂ©sireux de monter en grade durant ses classes. Hansen nâest pas trĂšs, causant, si je peux me permettre le terme. Il nâa aucun leadership. » Pourtant, il a tenu Ă devenir nageur de combat ? Comment a-t-il justifiĂ© sa candidature ? » Il est attirĂ© par l'ocĂ©an et voulait Ă©voluer et se diversifier, faire de nouvelles choses. » Il est somnambule ? » Le caporal, surpris par cette question qui lui parut moins factuelle, eut un regard sur les dossiers du bureau avant de revenir au haut gradĂ© qui l'interrogeait lĂ , et beaucoup Ă son goĂ»t, sur son soldat. Il commençait Ă se demander si on enquĂȘtait sur sa section ! Oui. Il a eu quelques Ă©pisodes. Au dĂ©but, lorsquâil est arrivĂ© sur notre bĂątiment. Il sâest levĂ© une nuit et il a dĂ©rangĂ© ses affaires puis les a rangĂ©s de nouveau. DâaprĂšs un examen psychologique, cela lui arriverait le temps dâune adaptation. » Aucun problĂšme rapportĂ© par rapport Ă cette pathologie ? » Non aucun. Pas dâagressivitĂ© reportĂ©e. Il dĂ©ambule, dĂ©range et range, cherche des choses⊠Une fois, un de ses Ă©quipiers avait perdu quelque chose. Il sâest mis Ă chercher durant ses Ă©pisodes jusquâĂ ce que son Ă©quipier retrouve ce quâil avait perdu. Lorsque ses Ă©quipiers lui parlaient, ils rĂ©pondaient trĂšs calmement. A vrai dire, on se contentait de surveiller quâil ne se mette pas lui-mĂȘme en danger, ce qui nâest jamais arrivĂ©. Si on le reconduit Ă son lit, il est rĂ©ceptif et suit le mouvement. Câest juste, assez impressionnant, Ă©tant donnĂ© sa carrure imposante. » Est-il paranoĂŻaque ? » Non. Il ne sâest jamais dit quâon pourrait ĂȘtre sabotĂ© sans des preuves formelles par exemple. Nous avons fait des exercices lĂ -dessus sur notre bĂątiment, oĂč il a eu dâailleurs de bons rĂ©sultats Ă plusieurs reprises. Parfois nous alertions, et parfois nous n'alertions personne de cet exercice et nous attentions quâun soldat trouve nos fausses bombes. Nous laissions quelques indices en dĂ©rangeant un peu certaines choses. Il a Ă©tĂ© souvent lâun des premiers Ă pister et a toujours beaucoup participĂ© Ă dĂ©samorcer nos dispositifs dissimulĂ©s. Il nâa dĂ©veloppĂ© aucune paranoĂŻa aprĂšs cet exercice Ă ma connaissance contrairement Ă certains de sa section. » Il nâa pas de problĂšmes avec les espaces restreints, j'imagine ? » Non. Il a Ă©tĂ© des annĂ©es sur des frĂ©gates. » TrĂšs bien Caporal, je vous remercie, vous pouvez disposer. » Faites-le rentrer Sergent. » *Pendant le transfert, Hansen ne pouvait sâempĂȘcher de guetter les drapeaux des diffĂ©rents pays sur les Ă©paules des passagers. Puis, il les Ă©vita trĂšs vite du regard. Il croisa les bras et parut comme prendre racine. Il paraissait trĂšs calme malgrĂ© les rĂ©flexions intempestives qui se tissaient en son esprit. Ces drapeaux lui rappelaient son inquiĂ©tude depuis qu'il savait que la Terre n'Ă©tait pas la seule planĂšte de la galaxie Ă accueillir la vie, et Ă mesurer alors, la masse de citoyens que dĂ©sormais on pouvait lui rĂ©clamer de servir et de protĂ©ger diffĂ©rentes nations humaines, et peut-ĂȘtre mĂȘme, diffĂ©rents peuples extra-terrestres, tant ces derniers pouvaient avoir asile Ă la base maritime qu'il s'apprĂȘtait de rejoindre Atlantis. Cette foule d'innocents Ă protĂ©ger, plus importante que la seule population de la NorvĂšge, ce n'Ă©tait pas quelque chose d'habituel Ă endosser pour lui. Il se força Ă ne voir quâun seul drapeau dans tous ces drapeaux. MĂȘme si, les diffĂ©rentes langues quâil entendait, tout ce melting-pot, qu'il apprĂ©ciait beaucoup, persistait Ă lui rappeler lâampleur des choses, lui ouvrait comme une pression de plus dans son corps de militaire par rapport Ă son engagement initial dans l'armĂ©e. Il avait impatience d'arriver Ă la CitĂ© pour observer et sentir en lui une population Ă une Ă©chelle moins importante. Il garda pour autant son sang-froid lĂ©gendaire dur comme fer et jeta mĂȘme un sourire Ă son compagnon de route qui racontait des blagues et des anecdotes de son ancien rĂ©giment. Le soldat paraissait nerveux. Il narrait ses blagues pour dĂ©tendre et se dĂ©tendre. A cĂŽtĂ© de lui, Mikkel Ă©tait un roc solide et paraissait inĂ©branlable. IndĂ©logeable. On aurait dit quâil Ă©tait posĂ© lĂ comme dans un bus et un transport en commun lambda alors que ce n'Ă©tait pas du tout le cas. Hansen ne montrait aucun signe de stress. HĂ©, câest quoi ton nom ? » Mikkel Hansen. » Tâas pas lâair stressĂ© toi ! » Dit-il avec le sourire. Mikkel baissa le regard sur la jambe que le soldat remuait avec frĂ©nĂ©sie. Pris sur le vif, ce dernier arrĂȘta alors aussitĂŽt son toc et leurs regards aux deux militaires se croisĂšrent. Toi non plus. » RĂ©pondit Mikkel dans un trait d'humour et une grande bienveillance, mĂȘme s'il gardait un ton normal dans son parlĂ© et donc un ton peu rustre. Cela fit marrer le soldat, qui ne sâattendait pas Ă cette rĂ©ponse, et, pour le coup, qui dĂ©stressa un peu. Quelle est la premiĂšre chose que tu vas faire une fois arrivĂ© ? » Je verrai une fois arrivĂ©. » Dit-il avec un grand calme digne d'une mer des plus apaisĂ©es. Hum, vu comme ça⊠» Et toi ? » Manger je crois. Si je peux. » Tâas pas mangĂ© avant de partir ? » Je n'avais pas faim. » Ăa fit sourire un peu Mikkel, un sourire doux et silencieux. NorvĂšge hein ? » Reprit le soldat Ă voir le drapeau de Mikkel. Câest quoi la spĂ©cialitĂ© culinaire de la NorvĂšge ? » Mikkel eut un temps Ă le regarder en silence. A ton avis ? Le poisson. » RĂ©pondit-il un peu rustre. Oui. Câest logique je suppose. Je me demande comment sera la nourriture lĂ -bas. » Aux antipodes de Mikkel, le soldat semblait soucieux Ă se poser et Ă poser tout un tas de questions. Mikkel prit alors la peine de lui rĂ©pondre pour dĂ©tendre lâatmosphĂšre, toujours posĂ©ment et avec calme. Tâen fais pas, je suis sĂ»r quâils ont des micro-ondes. » J'espĂšre bien ! » Comment votre personnage a-t-il vĂ©cu le moment il a pu poser les pieds sur Atlantis ? Ses premiers pas sur la CitĂ© des Anciens ? Parmi dâautres soldats transfĂ©rĂ©s, je pose une rangers puis lâautre sur une base qui mâĂ©tait jusquâici totalement inconnue. Je peine encore Ă rĂ©aliser que je suis sur une autre planĂšte. Je ne mâen rends pas bien compte. Je mâattendais Ă me sentir plus dĂ©paysĂ© que ça en moi, mais, finalement, je ne le suis pas tant que ça. Pourquoi ? Je peux marcher, et surement plonger, de la mĂȘme maniĂšre que sur Terre, alors je ne vois pas pourquoi je serais perturbĂ©. Ăa doit ĂȘtre ça. Je scrute lâhorizon comme jâen ai lâhabitude, mais, trĂšs vite, je suis captĂ© par les hauteurs dâune CitĂ© et par ses tours qui montent vers un ciel ensoleillĂ©, obscurci par peu de nuages. Lâarchitecture que je vois lĂ ne me rappelle rien de ce que jâai dĂ©jĂ pu voir jusquâici dans ma vie. Ăa ne me perturbe pas. Je reprends mon regard Ă lâhorizon et le dĂ©vie vers ce que je crois apercevoir au loin comme la mer. Jâai toujours mon package sur moi. Je voudrais faire quelques pas vers ce qui mâa appelĂ© ici et mâappelle maintenant lâocĂ©an. Je suis stoppĂ© dans mon Ă©lan aventureux. Soldats, nous allons vous attribuer vos quartiers. Suivez-moi. » Je ne le guette alors quâau loin, l'ocĂ©an. Ăa peut attendre. Je crois bien que je risque de le voir pour longtemps et lâidĂ©e me plait suffisamment pour patienter et m'en tenir Ă la discipline. Câest lĂ que je regarde tout autour de moi et rĂ©alise que jâai bien affaire Ă une base maritime au beau milieu dâun vaste et immense ocĂ©an. Cet environnement me plait bien. Lorsque je regarde mes pompes, j'ai une envie dingue d'explorer ce qu'il peut bien y avoir lĂ -dessous et dans toute l'Ă©tendue d'eau qui nous entoure. Je me sens dĂ©jĂ bien ici. Je suis alors la marche pour prendre connaissance de nos quartiers. Je crois bien que cette nouvelle base va beaucoup me plaire. *Nous sommes maintenant en 2018. Des renforts matĂ©riels et humains arrivent par le biai du DĂ©dale rĂ©guliĂšrement. La situation est difficile, les Genii & les Wraith ne cessent de leur rendre la vie difficile mais lentement les conditions s'amĂ©liorent avec la dĂ©couverte d'un nouvel E2PZ particulier dĂ©couvert sur le nouvel site alpha La Terre sans jour, qui permet d'avoir des contacts rĂ©guliers avec la Terre.
liste des marins disparus en mer